17 845 entreprises ont fait défaut au 1er trimestre
Selon la dernière étude d’Altares, 17 845 sauvegardes, redressements ou liquidations judiciaires ont été enregistrés au cours du 1er trimestre 2025. Un nombre de défauts trimestriels qui, s’il progresse moins vite que celui comptabilisé lors du 1er trimestre 2024 (+4,4 % contre +19,4 %), reste encore très proche du plus haut historique franchi en 2015 (18 000) et bien supérieur à la moyenne trimestrielle sur 5 ans (13 326) et même à celle sur 15 ans (15 300).
Les TPE de moins de 3 salariés représentent l’écrasante majorité des défaillances (72 %). Au cours de ce 1er trimestre, 12 867 d’entre elles ont fait défaut. Un chiffre en hausse de 3,6 % sur un an, contre +10,3 % pour les 6 à 9 salariés et +28 % pour les 100 collaborateurs et plus. Comme en 2024, les PME-ETI restent ainsi fortement affectées et aucun signe d’amélioration ne semble se profiler. Seules les entreprises de 20 à 49 salariés et de 50 à 99 voient leur niveau de défaillance reculer par rapport au 1er trimestre 2024 (respectivement -2,3 % et -19,2 %).
Sur ce seul 1er trimestre, le niveau de sinistralité, toutes entreprises confondues, vient menacer 71 340 emplois, « soit le niveau le plus haut depuis la crise financière de 2009 (73 000) », précisent les auteurs de l’étude.
En termes de secteurs, la communication reste très fragile avec une hausse de 15,6 % du volume de défaillances au cours des 3 premiers mois de l’année par rapport au 1er trimestre 2024. L’agriculture et l’hébergement-restauration (+14,5 %) voient également leur sinistralité augmenter comme, dans une moindre mesure, les services aux entreprises (+8,1 %) et les transports & logistique (+4,5 %).
A contrario, les défaillances ont reflué dans les entreprises d’assurances et financières (-15,2 %) et dans le commerce (-2 %).